Audible CANADA ouvre enfin ses portes!

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GRANDE NOUVELLE (roulement de tambours !) : Nous avons maintenant un Audible au Canada, en français et en anglais, où vous pouvez retrouver mes cinq livres :

https://www.audible.ca/

Vous y retrouverez un très grand nombre de titres écrits par des Québécois et des Canadiens francophones et lus par des Québécois et des Canadiens francophones. Le site est encore en phase de réorganisation, mais c’est un grand pas dans la bonne direction puisque nous ne sommes plus obligés de choisir entre le site américain et le site de France. Nous avons maintenant le nôtre. Voici un article intéressant sur le sujet : http://www.newswire.ca/fr/news-releases/audible-offre-le-meilleur-contenu-oral-qui-soit-au-canada-644147953.html

Je suis également fière de vous annoncer que je suis en première page dans les catégories « Nouveauté – Romans policiers et thrillers », ainsi que dans « Nouveauté – Science-fiction et fantasy » :

Première page - DivagationsPremière page - Causalité paradoxale

Je croise les doigts pour que le Québec et le Canada francophone se prennent d’engouement pour ce qui est de la lecture audio. Après avoir écouté « Doux souvenirs au temps de Duplessis » et « Point de rupture », je peux dire que je commence à aimer le principe, surtout lorsque j’ai envie de lire, mais que j’ai trop mal aux yeux. J’ai bien hâte d’écouter « Causalité paradoxale, Cover up 101 et Divagations ». Les extraits m’ont donné l’eau à la bouche.

Bonne lecture… ou plutôt, BONNE ÉCOUTE !

P.S. J’aurai sous peu des codes promotionnels disponibles en échange d’un commentaire sur Audible (si vous avez aimé le livre… dans le cas contraire, vous pouvez vous abstenir !). Veuillez noter qu’il n’est pas nécessaire de vous abonner pour télécharger un livre gratuitement avec un code promo. Il vous suffit de soit vous connecter avec les membres identifiants que votre compte Amazon soit ouvrir un compte sur Audible sans aucune obligation de votre part.

Toute une aventure!

Congrès Boréal

Eh oui, le Congrès boréal qui avait lieu la fin de semaine dernière à Mont-Laurier est terminé. Je remercie chaleureusement l’organisateur de Mont-Laurier, Joris Lapierre-Meilleur, de m’avoir invitée. Je lui souhaite bonne chance pour son bouquin de science-fiction qui est actuellement en phase de relecture.

Bien que la participation à l’évènement fût tout de même modeste (le coupable étant très probablement le beau temps, mais on ne s’en plaindra pas !), je suis très satisfaite du résultat et j’ai amplement atteint mes objectifs, qui étaient :

  • Vendre quelques livres
  • Faire connaitre la lecture électronique à travers différents médias (cellulaire, tablette, liseuse et ordinateur)

Je fus très choyée puisque j’ai eu droit à un grand kiosque directement à l’entrée (personne ne pouvait me manquer !). Mon mari et moi avons d’ailleurs fait fureur avec nos chandails personnalisés (« J’écris pour ne pas tuer les gens » et « J’écris pour ne pas devenir folle »). Il y a même des visiteurs qui voulaient en acheter !

Montage kiosque

J’ai été agréablement surprise par l’accueil des gens en ce qui concerne mon statut d’auteure indépendante. Plusieurs étaient curieux d’en savoir plus, autant des lecteurs que des auteurs (pensent-ils faire le grand saut ? On ne sait jamais !).

Malgré que ce congrès fût principalement axé sur la science-fiction et le fantastique, je me suis rendu compte que l’humour noir était très demandé et j’aurais probablement pu vendre plusieurs exemplaires de « Cover-up 101 » (j’avais attrapé les deux exemplaires qu’ils me restaient sur un coup de tête juste avant de partir de la maison ; j’ai bien fait !).

Comme dit précédemment, c’était une foule certes plutôt restreinte, mais dont faisaient partie des auteurs passionnés et des lecteurs qui l’étaient tout autant. Des mordus de science-fiction, de fantasy, de fantastique et d’horreur, des gens qui n’ont pas honte de se costumer pour montrer leur adhésion à cette clique particulière. J’ai, de plus, découvert le mouvement Steampunk. Ça m’a presque donné le gout d’écrire un autre livre de science-fiction ou même fantastique (mais bon, j’ai déjà deux polars sur le feu !).

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J’ai fait de nombreuses rencontres intéressantes, entre autres Pierre Corbeil, le propriétaire de la maison d’édition électronique Les Éditions fpc, avec lequel j’ai eu le plaisir d’échanger sur ce volet spécifique de la publication et sur ce que nous pourrions faire afin de contribuer à l’essor de la lecture électronique au Québec. Peut-être réussirons-nous à faire changer de direction au vent de l’édition traditionnelle au profit d’un média plus moderne ?

1ere et 4eme de couverture-nouvelleAprès quelques échanges de courriel la semaine précédente, j’ai finalement pu rencontrer la dynamique Marie Milette et sa collaboratrice Delphine Martinez, toutes deux de la compagnie Hérôle . Elles étaient présentes pour, entre autres, lancer le recueil de nouvelles inspirées des épisodes zombi (sic) dont une de mes histoires fait partie. Hérôle n’avait malheureusement pas de livres avec eux (problème technique), mais ils avaient un livret d’extraits qui mettent l’eau à la bouche (sans mauvais jeu de mots !).

Le concept Hérôle est simple, mais combien exaltant : un jeu de rôle grandeur nature, inspiré des jeux vidéos sur les zombies. Des groupes de participants peuvent ainsi faire l’expérience d’un scénario sur mesure et avoir l’impression de vivre une scène apocalyptique d’un futur qui restera, on l’espère, une simple fiction. Les morts vivants ont bien tenté d’avoir le dessus sur moi, mais mon sourire les a convaincus de me laisser vivre après tout !

Montage Zombi

J’ai eu la chance de parler avec l’auteur Simon-Pierre Pouliot, alias Vic Verdier, avec lequel je m’identifie un peu dans ma façon de voir l’écriture. Nous écrivons ce que l’on aime lire, sans trop nous poser de questions profondes. L’écriture doit principalement rester un plaisir avant d’être un travail. Nous faisions d’ailleurs partie de la table ronde « Le Québec de demain ». Encore là, nous avons tous deux choisi de mettre un Québec futuriste en première ligne dans nos livres pour la seule raison que nous nous sommes dit : « pourquoi pas ? ». En effet, pourquoi placer toujours les États-Unis, l’Europe ou bien l’Asie à l’avant-plan ? Dans « Causalité paradoxale », c’est grâce à un homme d’affaires québécois que la machine temporelle est construite et c’est le Québec qui en est le propriétaire et l’utilisateur. Vic Verdier va encore plus loin dans « L’empire bleu sang » en modifiant complètement un évènement marquant de notre histoire pour ainsi changer notre destinée et faire du Québec LA puissance mondiale.

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De gauche à droite : moi, Vic Verdier, Bruno Massé, Jean-Louis Trudel (animateur) et André Marois.

En parlant des tables rondes, ma première participation était pour « Time Travel » (qui était finalement en français) ; elle fut en quelque sorte mon baptême de l’air et j’en suis sortie plutôt déstabilisée. Je croyais que les auteurs du genre science-fiction étaient plus des geeks technicorêveurs que des intellectuels purs et durs, un peu comme certains lecteurs que j’ai rencontrés durant le congrès. J’avais tort ; mea culpa. La discussion tournait plus autour d’une synthèse des œuvres classiques sur le voyage temporel que du point de vue personnel des auteurs. Mes références étant quelque peu plus récentes, je n’ai pas pu m’exprimer beaucoup sur le sujet. Je saurai à quoi m’attendre la prochaine fois. N’ah, oubliez ça… mon corps ne survivrait pas à un autre stress du même genre !

J’ai également échangé avec Anne-Marie Bouthillier, l’éditrice du magazine d’horreur Clair/Obscur; lui parler m’a donné le gout d’écrire quelques nouvelles d’épouvante (du glauque, du dégoutant). Peut-être un jour un de mes textes sera publié dans le magazine, qui sait ! La version papier des revues est disponible sur leur site web. Elle devrait toutefois sortir la version électronique sous peu ; restons à l’affut !

Comme cerise sur le sundae (car c’était vraiment de justesse avant de repartir dans mon patelin de l’est-ontarien), j’ai participé à une entrevue filmée avec Luc Duchesne (alias Luduc) — interview qui devrait paraitre dans environ deux semaines. On s’est bien amusé !

Beaucoup d’autres rencontres super intéressantes, bien qu’elles ne soient pas mentionnées dans cette rétrospective, mais qui resteront dans mon cœur et, surtout, dans ma tête.

En conclusion, j’ai survécu aux tables rondes et je peux dire que je suis très satisfaite de cette première expérience. Un séjour certes épuisant, mais combien enivrant !

Je vais donc continuer de prendre des billets de loto ; on ne sait jamais, peut-être pourrais-je un jour me consacrer totalement à ma passion. Moi qui avais perdu un peu de ma verve durant les derniers mois, j’ai maintenant le gout de reprendre du clavier. Merci Boréal pour ce coup de pied au derrière !

* La graphie rectifiée est appliquée à ce texte.

Congrès Boréal (20 au 22 mai 2016)

Congrès Boréal

Je suis heureuse de vous annoncer que je serai participante au Congrès Boréal et, plus particulièrement, comme invitée pour deux tables rondes dans l’après-midi du samedi, soit Time Travel et Le Québec de demain. J’aimerais d’ailleurs avoir vos vues sur ce dernier sujet !

Le Congrès Boréal est LE rendez-vous des amateurs de science-fiction, horreur, fantaisie, imaginaire et fantastique au Québec depuis maintenant trente-six ans. Ce n’est pas un salon du livre à proprement parler, mais bien un évènement qui vous permet de participer à une foule d’activités des plus divertissantes les unes que les autres. Ayant la plupart du temps lieu à Montréal ou Québec, c’est la magnifique région de Mont-Laurier qui aura la chance d’accueillir les adeptes de cette littérature aussi particulière que vaste.

J’aurai une table où je pourrai rencontrer les gens du public durant les trois jours que durera le congrès (soit durant la longue fin de semaine des Patriotes, du 20 au 22 mai 2016). Nous serons très peu d’auteurs à avoir cette opportunité, la plupart d’entre eux étant d’ailleurs, comme moi, des auteurs autopubliés (des « indés » comme on dit dans le jargon !). Nous serons réunis dans le Grand Hall, où les gens auront la chance de rencontrer des auteurs dont les livres ne sont pas vendus dans les grandes surfaces commerciales, mais qui sont néanmoins d’une qualité exceptionnelle.

Il y a beaucoup trop d’activités à l’horaire pour que je puisse toutes les nommer, mais en voici quelques-unes pour vous donner une idée :

  • Table ronde Et plus loin encore. L’alphabétisation chez les jeunes et les moins jeunes
  • Table ronde Faire voyager les livres
  • Soirée de contes
  • Concours d’écriture
  • Plusieurs projections cinématographiques dont le film « Le prestige » adapté du roman de l’auteur Britannique Christopher Priest (qui sera justement sur place)
  • Mascarade – Concours de costumes
  • Table ronde Le livre dont vous êtes les héros… pour vrai
  • Conférence Échafauder une bonne histoire
  • Conférence Voyages spatiaux et planètes inexplorées
  • Présentation Science « et » Fiction
  • Colloque universitaire Exodes et voyages infinis
  • […] Et plusieurs (plusieurs !) autres (horaire des activités).

De plus, si vous décidez de profiter de l’occasion pour vous gâter avec une petite nuit à l’hôtel, plusieurs établissements offrent une réduction à ceux qui assistent au congrès. Il suffit de le mentionner lors de la réservation (établissements participants). Comble de bonheur, vous pouvez même bénéficier d’une navette vers Mont-Laurier à partir de Montréal ou Québec (forfait Voyageur).

Le prix d’entrée pour les trois jours est de seulement 25 $ (en précommande) et gratuit pour les enfants de 12 ans et moins accompagnés d’un adulte (pour achat ou voir d’autres options).

Aidez-moi à passer à travers cette fin de semaine où je ne pourrai plus me cacher derrière une photo de profil sur les médias sociaux, en sécurité derrière mon clavier et mon écran. Je ne me réveille pas encore la nuit en hurlant en sueur : « Arrrgghhh ! Pourquoi ai-je donc accepté ?! », mais ce n’est pas loin. Ça me rappelle les exposés oraux à l’école… que de mauvais souvenirs !

Blague à part, j’espère sincèrement que j’aurai la chance de rencontrer quelqu’un d’entre vous à cet évènement qui sera une première pour moi !

* La graphie rectifiée est appliquée à ce texte.

La maison ressuscitée

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* La graphie rectifiée est appliquée à ce texte.

Lorsque j’ai entrepris l’écriture de « Causalité paradoxale », je tenais à ce que l’histoire soit le plus réaliste possible. Je désirais que les gens puissent « googler » certains termes et être en mesure de réaliser que mes propos se tenaient malgré la complexité de certains aspects. C’est le cas des algues du fameux lac Klamath par exemple ou bien le principe même d’une causalité paradoxale. Ce souci du détail m’a demandé énormément de recherche d’un point de vue technique, mais aussi en ce qui concerne les lieux où se passait l’action.

Je connaissais déjà, en raison de mon vécu, plusieurs endroits : le kiosque du parc Beaubien au coin d’Iberville et Beaubien. Pour mon livre, j’ai imaginé l’ancienne brochetterie Beaubien de ma jeunesse avec son auvent bleu poudre fané. Ce fut plus difficile pour la maison de Marc Arsenault à Westmount, puisqu’il m’était impossible « d’effectuer une reconnaissance du terrain. À l’aide de « Google Street », j’ai amorcé ma marche virtuelle au cimetière devant lequel je suis passée de nombreuses fois durant mes études aux HEC pour finalement réussir à dénicher la maison idéale. Essayez de votre côté : allez tout au bout de la rue Oakland à Westmount et vous verrez la fameuse maison (à droite), qui est en quelque sorte la pierre angulaire de l’histoire.

L’idée de mettre en place le laboratoire de Michael St-Pierre en bordure du village de Carlsbad Springs m’est venue plus tard, lors de mes déplacements quotidiens vers Ottawa. Tous les jours, je passais devant une maison désaffectée qui avait, à mes yeux, un énorme potentiel. Je trouvais extrêmement dommage que personne n’y habite et, si j’avais eu de l’argent, je l’aurais même achetée pour faire comme Michael. Mais non, pas un laboratoire de recherche en microbiologie (vous l’aviez compris, j’espère!), mais une écurie avec des chevaux. Dans la réalité, l’état de la maison était encore pire que dans l’histoire : les fenêtres dépourvues de vitres étaient placardées de feuilles de contreplaqués, le toit était troué à plusieurs endroits et l’herbe devant la bâtisse s’était transformée en foin. Chaque fois que je passais devant la maison, je ne pouvais m’empêcher de rêver un peu à une étable à moi… et aussi à plusieurs scènes de mon livre. Je me suis toujours sentie étrangement proche de cette maison, comme si je connaissais un secret inconnu de tout un chacun.

Un jour, je remarquai qu’un chemin menant de la route au porche de la maison avait été tondu. Quelque temps plus tard, un nouveau toit de bardeaux commença à remplacer l’ancien revêtement (voir l’image illustrant l’article). Ce fut par la suite une nouvelle fenestration et un rafraichissement du revêtement de bois blanc de la maison. Je n’ai jamais vu d’enseigne indiquant que la maison était à vendre, mais, il y a quelques mois, j’ai remarqué une nouvelle clôture blanche à la droite de la demeure, exactement où je l’aurais mise si j’avais eu les moyens de mettre à jour mon projet idyllique. Et puis, un matin de cet été, une grande joie m’a envahi : j’aperçus trois chevaux brouter à l’intérieur de l’enclos. Par la suite, un second enclos fit son apparition à la gauche de la maison et plusieurs chevaux vinrent grossir les rangs du premier arrivage. Il y a maintenant une dizaine de têtes partagées de part et d’autre de cette (maintenant) belle maison de campagne.

Je sais que j’y suis pour rien, mais je ne peux m’empêcher de me dire que j’avais vu juste : cette maison avec tout le potentiel d’accueillir en son sein une écurie digne de ce nom. On ne sait jamais, peut-être un jour je verrai une annonce indiquant qu’il est possible de prendre des cours d’équitation. J’aurais peut-être même l’occasion de visiter l’intérieur de la maison. Je pourrais alors me laisser aller à croire que cet endroit fut jadis le théâtre d’un grand évènement. Je pourrai sourire en pensant qu’un jour l’humanité fut sauvée par deux voyageuses du multivers qui n’avaient comme but premier que de rendre une personne heureuse.

Vous savez, la réalité rejoint parfois la fiction. On ne sait pas ce qui s’est peut-être passé un jour à cet endroit, dans un univers parallèle au nôtre. Comme vous voyez, on ne s’ennuie jamais dans ma tête!