Critique littéraire : Salamanca

Critique littéraire - Salamanca

Synopsis

Une ancienne route abandonnée, au cœur d’une inquiétante forêt…

Le seul murmure du vent pour rompre le silence et la solitude la plus absolue…

Une ville à la consonance étrange, perdue au milieu de nulle part…

Que feriez-vous si vous n’aviez aucun souvenir de la façon dont vous avez atterri en un tel endroit ?

Que feriez-vous si le seul choix qui se présentait à vous était de vous rendre dans cette petite ville isolée ?

Que feriez-vous si vous découvriez ce que cache réellement cette ville ? Ce qui s’y dissimule dans l’ombre ?

Seriez-vous alors capable de résister au déferlement de folie et de terreur ?

Et surtout, seriez-vous capable de faire face à l’effroyable vérité ?

Quels que soient les choix que vous serez amené à faire, prenez bien garde à ce qu’aucun d’entre eux ne vous mène à SALAMANCA…

Critique de l’œuvre

C’est une histoire à lire rapidement, c’est-à-dire à ne pas étirer sur plusieurs semaines. De toute façon, lorsque vous commencerez votre lecture, vous n’aurez plus envie de vous arrêter ! Pour apprécier « Salamanca », il faut s’absorber de l’atmosphère décrite par l’auteur, avec grande habileté d’ailleurs. Ce que j’ai particulièrement apprécié est de ne pas être privée de ce qui arrivait aux autres personnages tandis que les aventures de l’un nous étaient contées. Je vous explique : un chapitre traite, par exemple, des évènements survenus par deux des personnages, qui se terminent par leur décision d’aller frapper à la porte de leur compagnon d’infortune. Le chapitre suivant nous retourne en arrière de quelques heures, pour nous faire vivre la misérable aventure de ce même compagnon, chapitre qui se termine lui aussi avec les deux autres personnages qui frappent à sa porte. Si cela peut vous sembler redondant, laissez-moi vous dire que, au contraire, cette façon de procéder nous permet de ne rien rater de l’action des personnages et de nous plonger plus profondément dans l’histoire. Bien que le principe de l’histoire ne soit pas nouveau (des gens sont incapables de quitter une ville puisque, peu importe la route qu’ils empruntent, ils se retrouvent toujours au même croisement), le traitement des évènements ayant amené à ce mauvais sort est bien différent de ce que j’ai vu ou lu jusqu’à maintenant. La fin (en plusieurs chapitres) m’a surprise et ravie à la fois. C’est là que nous reconnaissons l’excellent travail d’un auteur autoédité : il n’a pas peur d’être différent et, par le fait même, de nous jeter en bas de notre chaise par la même occasion. La fin est en lien direct avec les évènements du début, d’où l’importance de ne pas prendre un mois pour lire le bouquin.

Médium

La couverture présentée en début d’article n’est pas celle qui illustrait le livre lors de mon achat. Bien qu’elle représente très bien un élément clé de l’histoire, là où tout commence, je dois avouer que je fus attirée par la couverture noire, montrant simplement un visage squelettique dans l’ombre portant un doigt à ses lèvres en un « chut » silencieux.  Toutefois, la couverture actuelle est probablement plus représentative de l’histoire. J’ai acheté le livrel* en format Kindle. J’aurais aimé pouvoir vérifier mon temps de lecture par chapitre, mais ce n’était malheureusement pas possible. Toutefois, je l’ai lu tellement rapidement que ce n’était pas vraiment applicable dans le cas présent de toute façon.

Verdict

Une histoire dans laquelle on se laisse facilement embarquer, et qui n’est pas sans rappeler les romans à la Stephen King. La fin consiste en quelques retours en arrière qui nous permettent de faire la lumière sur la raison pour laquelle ces gens furent « victimes » de la petite ville étrange de Salamanca. Si un livre me tient en haleine du début à la fin, c’est qu’il est réussi et c’est le cas avec « Salamanca » d’Alexis Arend.

Quelques points de vente

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* Terme francophone pour e-book et e-reader selon l’Office de la langue française du Québec.

** La graphie rectifiée est appliquée à ce texte.